16 septembre 2007

Fiche artiste de Stereolab


Stereolab
Stereolab a toujours flirté avec l’expérimental, n’hésitant pas à baser ses chansons sur des boucles sans cesse répétées et très psychédéliques. En plus influencé par le kautrock, on retrouvera également des affinités avec l’electro-pop-kitch (la clavieriste Catherine Gifford ayant joué un rôle prépondérant dans le style du groupe), le shoegaze, l’easy-listening à la Bacharah, la pop française des sixties, le bossa-nova, le jazz, l’expérimental et la musique contemporaine.
En cela, ils seront la définition du post-rock. Réputé groupe intellectuel, les albums et les singles auront du mal à se placer au sommet des charts. La signature sur la major Elektra prendra fin, les obligeant à monter leur propre label Duophonic. Ceci dit, leur notoriété dans le milieu underground anglais leur permettront des collaborations avec des artistes aussi divers que Blur, Nurse with Sound, Tortoise ou bien le sculpteur Charles Long.

Chouchou des critiques de rock, Stereolab se vit néanmoins reprocher des textes engagés, voire marxistes. Malgré sa défense, Tim Gane se revendiquant des mouvements Situationniste et Suréaliste, le leader des Stereolab sera critiqué pour transformer ses chansons en slogan. En témoigne le titre « Ping-Pong » sur l’album « Mars Audiac Quintet», sorti en 1994, qui sera objet de la plus vive polémique.
Musicalement, le style du groupe, basé sur des boucles hypnotiques, qu’elles soient composées de guitares noisy ou de claviers, fournira pour beaucoup matière à s’évader dans des atmosphères indolentes.

C’est lors d’un concert à Paris de Mc Carthy (groupe qui participait au mouvement C-86), que Tim Gane, qui en était alors le leader, rencontre la jeune française Leatitia Sadier. Désireuse de se lancer dans cette histoire d’amour (le couple aura un enfant en 1999 avant de séparer deux ans plus tard) et lassée de la scène indépendante française, elle se décide de le suivre et de s’installer à Londres. A eux deux, ils formeront Stereolab, s'essaieront au shoegaze et débuteront sur le label Too Pure, qui venait tout juste de se monter (c’est le label Slumberland qui assurera la diffusion aux Etats-Unis). De nombreux collaborateurs participeront à l’aventure, dont Sean O’Hagan, qui s’en ira former The High Llamas ou la chanteuse australienne Mary Hansen (décédée en 2002 lors d’un tragique accident de la route).



1 commentaire:

  1. J'avais vu ce groupe à Nantes en 1999 et j'arborais fièrement un T shirt NME C86 qui faisait marrer Tim Gane avec qui j'ai évoqué sa période Mc Carthy à la fin du concert en backstage..un type super disponible et adorable..
    Emmanuel

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