26 septembre 2010

Nyack : 11 Track Player


11 Track Player de NyackSortie : 1995
Produit par Steve Ferrara
Label : Echo


Nouveau nom et nouvel album pour les jeunes de New-York qui en profitent pour revenir plein d’allant et d’envie. Mené par un train d’enfer par le charismatique Craig Sterns, sorte de dandy élégant et glamour, ils pratiquent une musique avenante. « Lost in you » ou « Knuck » confirment ce retour punchy. Un style qui se rapproche finalement pas mal des Posies ou des Foo Fighters.
Des bons petits morceaux accrocheurs, emballants sans être excitants, aux guitares light, au son tout juste ce qu’il faut de saturé mais jamais trop, limpide et sans aspérité.
On pourra toujours discuter de cette production, hyper lisse, dont surtout rien ne dépasse, qui ajuste un tempo suffisamment alangui et énergique pour ne pas faire de vagues, ou qui met en lumière un chant tout ce qu’il y a de plus romantique, sous fond de grosses guitares, dans la pure lignée power-pop américaine, mais il n’empêche qu’il y a de sacrés mélodies.
Car c’est tout de même le point fort de Nyack et sur ce terrain, le groupe n’a rien à envier aux autres formations plus connues et au plus grand succès.
Dans un credo « ballade à grosses guitares saturées », le groupe excelle, notamment dans la deuxième moitié de l’album, où à partir de là, le rythme lent, les voix adoucies et légères, un poil lyrique, mais chevrotantes, les dédoublements, les guitares lourdes et saturées, font absolument merveille ! L'extraordinaire « I remember red », par exemple, le passionné « Evergreen » ou le lent « Sepia » sont des petits bijoux shoegaze qu’il est bon de savourer. Il n’y a pas à dire, c’est dans le shoegaze que le groupe joue le mieux, et c’est là que le charme de Craig Sterns s’exerce à plein, dans ses souffles et ses séductions en douceur.
Et puis il y a aussi « Summersleeper », ses guitares sèches et ses violons avec ces nuages de saturations, qui est une curiosité romantique à découvrir !

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